Alcool et cigarette: des moments d’échanges

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Alcool et cigarette: des moments d’échanges

En tant que journaliste, mais surtout en tant que personne, je dois faire face à une réalité: je suis à contre-courant d’un réseau social. Je n’aime ni fumer ni boire de l’alcool. En somme, je suis hors d’un lieu d’échange et d’information.

Delphine Caubet | Dossiers Alcool et drogue, Société.

Crédit photo: Fabien Agon

Crédit photo: Fabien Agon

En général, pendant une pause cigarette ou autour d’un verre, il s’échange des histoires, des anecdotes… allez, sortons les grands mots… ce sont presque des moments d’intimité.

Bien évidemment, il est possible de vivre ces expériences en dehors (et heureusement qu’il ne faille pas d’alcool pour ça!), mais en tant que non fumeuse, j’ai conscience de passer à côté d’un lieu d’échange. Je ne sais pas si ce sont les endorphines dégagées qui font cet effet, mais il y a une intimité qui se crée.

Si parmi vous il y a des gens qui ne boivent pas d’alcool, vous savez à quel point refuser un verre peut rapidement devenir le centre de l’attention d’une soirée. Ce n’est ni par croyance ni par «platitude», je n’aime simplement pas le goût. À ce jour, aucune bière n’a su me satisfaire, très peu de vins et autant de liqueurs. Pourquoi devrais-je me forcer à en avaler dans ce cas? Par convention sociale?

Dans un monde où l’on prêche la tolérance et l’ouverture d’esprit, j’ai encore du mal à trouver quelque chose sans alcool lorsque je sors. Pas un thé, on s’entend. Je suis ravie que mes amis puissent avoir leurs bières ou vins, mais moi aussi j’aimerais un peu de diversité. Après tout, les cocktails sans alcool ne sont pas nés d’hier non plus.

Et vous, avez-vous déjà eu un malaise à être celui ou celle qui ne boit/fume pas ?

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