Même si les anglophones des Cantons-de-l’Est se plaignent souvent de leur manque d’accès aux services, une fonctionnaire de carrière ayant travaillé dans la région pendant des décennies assure que ça n’a pas toujours été le cas.
Traduction de l’anglais : Simon-Claude Gingras
« Toutes proportions gardées, les anglophones des Cantons-de-l’Est disposent de plus de services que les francophones », fait remarquer Louise Gagné, retraitée d’Immigration-Québec ayant travaillé longtemps à ses bureaux estriens.
Les anglophones bénéficient en quelque sorte des vestiges structuraux régissant les services sociaux qui prévalaient dans les années 50 et 60, lorsqu’ils constituaient à peu près la moitié de la population des centres urbains des Cantons-de-l’Est. Depuis 1976, observe-t-elle, plusieurs de ces anglophones ont quitté les Cantons, « ce qui est normal, puisqu’ils ont perdu leur statut privilégié » à mesure que la société québécoise changeait. Mais la structure de certains services sociaux est demeurée intacte.
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[…] texte de Colin McGregor publié pour les abonnés de Reflet de Société. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des […]