Loto-Québec encaisse chaque année des centaines de millions de dollars de profits. Qu’en est-il des coûts sociaux reliés au jeu compulsif?
Gabriel Alexandre Gosselin Dossier Gambling et jeu compulsif
Les coûts sociaux suivants sont entraînés par le jeu compulsif:
- Traitements (publics et privés), prévention et recherches
- Coûts judiciaires (ex.: délit pour dettes non payées d’un joueur voulant continuer à jouer)
- Coûts juridiques (ex.: divorce dû au comportement d’un joueur pathologique)
- Coûts en service policiers et pénaux (ex.: vol à la caisse pour faire de l’argent rapidement)
- Soins pour problèmes de santé (ex.: stress, drogue, alcool, tentative de suicide)
Le problème d’un joueur pathologique crée inévitablement des répercussions négatives sur ses proches, et sur sa famille particulièrement. Celle-ci peut vivre à son tour des problèmes du même type que ceux décrits précédemment, et engendrer des coûts supplémentaires.
Les coûts sociaux associés au jeu n’ont pas encore été évalués au Québec. En 2002-2003, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) faisait de ces recherches sur le sujet une des quatre priorités de son plan d’action sur le jeu. Ces études n’ont toujours pas été entamées
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