Êtes-vous allés aux Francofolies cet été 2018 ? De la bonne musique, du soleil, beaucoup de monde, et si vous en avez eu la chance proche du Musée d’art contemporain : du graffiti !
Un texte de Rémi Jean-Lefebvre – Dossier Graffiti
Du 8 au 17 juin, le Café Graffiti offrait chaque soir une démonstration de peinture sur panneau de bois. Plusieurs grands noms du milieu des arts, muralistes ou graffiteurs, se sont présentés pour livrer d’impressionnantes prestations. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut assister à la création d’œuvres d’art en direct. Le tout se déroulait dans une ambiance décontractée aux saveurs hip-hop à la Place des arts, accompagné de séances éphémères de breakdance, pour finir à la tombée de la nuit en fête dansante pour jeunes et moins jeunes. Une fois achevées, les fresques étaient placardées sur les murs extérieurs créant un agrégat d’œuvres éclectiques grandissant jour après jour. La diversité de style créait la beauté de la chose, l’ensemble pouvant combler les gouts de tout un chacun. Paysage bédéiste de JO, dinosaurisme de SBuONE, hyperréalisme de DEPS, mosaïque de personnages de MONOSOURCIL, style graffiti de BIBI UNA et SIMON, sans compter le talentueux ARPI !
Beaucoup de rencontres mémorables et d’échanges intéressants se sont créés entre artistes et festivaliers. Sans parler la curiosité enivrante des enfants qui ne quittaient pas des yeux le tracé de la bombe aérosol crachant ses pigments sur le panneau de bois.
Sur ce, je vous laisse admirer !