Un bout du Nunavik à Québec
Raymond Viger Dossier Culture, Télévision, Autochtone
Danielle et moi arrivons d’un petit voyage de 36 heures à Québec. L’objectif: assister à la prestation de la chanteuse Inuit Élisapie Isaac. Une seule soirée au théâtre du Petit Champlain dans un quartier touristique du Vieux-Québec.
Restauration du Vieux-Québec
Un voyage des plus plaisant. Découvertes de plusieurs restaurants intéressants et originaux dont Le Lapin Sauté juste à côté du Petit théâtre Champlain ou le Pub St-Alexandre sur la rue St-Jean, à quelques pas de la Porte St-Jean.
De longues marches dans le Vieux-Québec, en partant du Théâtre du Capitole, la rue St-Jean, Le Château Frontenac, le Funiculaire, le quartier du Petit Champlain… Une belle balade mais avec une température un peu froide malgré que nous soyons presqu’à la fin d’avril.
Pour le stationnement, j’ai découvert le stationnement sous l’Hôtel de Ville de Québec qui offre 1500 places de stationnement. J’ai pu abandonner l’automobile sans me soucier du stationnement.
Finalement, en ce qui concerne le but ultime de notre présence à Québec, le spectacle d’Élisapie Isaac. Une voix originale et spéciale, une présence sur scène très chaleureuse, deux musiciens multi instrumentalistes très performants… La musique n’était pas trop forte par rapport au chant d’Élisapie. Les deux ont joué la percussion en même temps que la guitare. En plus de chanter, ils ont été capable d’alterner guitares électrique, sèche et contrebasse en plus de rajouter le piano à leur prestation!
Une finale acoustique
La finale sans micro pour Élisapie et deux guitares acoustiques sans amplification a bien montré la proximité des artistes et de leur public dans une salle intime du théâtre du Petit Champlain. Le charme d’une salle de 230 places.
Malgré que Danielle n’ait rien compris aux chansons interprétées en anglais et en Inuktitut l’animation en français a permis de faire tomber Danielle sous le charme d’Élisapie.
Salluit et le Nunavik
Pour ma part, j’étais déjà charmé par Élisapie lorsqu’en 1995, je l’ai entendu présenter un Throat Song lors de l’une de mes présences à Salluit. Élisapie avait été l’une de mes étudiantes sur l’intervention de crise auprès de personnes suicidaires.
Pour sa prestation au Théâtre du Petit Champlain, Élisapie n’a pu faire un Throat Song, ce type de chant exige d’avoir deux chanteurs qui performent ensemble.
Prochaines dates des prestations d’Élisapie Isaac (mises à jour sur sa page Facebook):
2 mai 2014, Magasin général Le Brun, Maskinongé 819-227-2650
9 mai 2014 Centre Culturel Henri-Lemieux – Théâtre du Grand Sault. Lasalle
6 juillet 2014, Place des Arts, théâtre Maisonneuve
19 juillet 2014, Victoria Park, London, Ontario.
Autres textes sur Autochtone et Inuits
- Réalités Inuites du Grand Nord
- Pensionnats autochtones et clergé
- L’arbre de vie des Amérindiens, remède oublié
- Canada, nation métisse ?
- Graffiti et suicide dans le Grand Nord
- Histoire des pensionnats autochtones
- La loi sur les indiens et l’apartheid
- Val d’Or: des Indiens dans ma ville
- Sagesse autochtone : « Tout ce qui est vrai est beau »
- Le Jardin des Premières Nations
- Les murales de Fanny Aishaa et les autochtones
- Justice et valeurs sociales autochtones
- Kistcisakik: le village sans école
- Portraits inuits de Mance Lanctôt