Par Raymond Viger | Dossier Cyberdépendance
Certains citoyens utilisent Facebook pour leur plaisir, pour mieux socialiser, partager photos et documents avec leur entourage.
Par ailleurs, avoir un site internet est la base de la vie numérique d’une entreprise ou d’un organisme communautaire, cela exige une présence bien alimentée sur Facebook, Instagram, TikTok et autres plateformes de ce genre.
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Gratuites pour le citoyen, ces plateformes installent différentes barrières pour limiter les avantages gratuits des entreprises. Elles veulent leurs revenus publicitaires. Sans cela, les efforts déployés par l’entreprise pour accroître sa visibilité seront vains.
Je remarque que la majorité des publicités sur Facebook ne sont que de fausses publicités, utilisant des photos de vedettes avec des titres accrocheurs, mais mensongers dans le seul but de présenter leurs produits. Ils doivent être tout aussi frauduleux que les annonces qui les soutiennent.
J’ai essayé de dénoncer certaines de ces publicités à Facebook. La publicité disparaît. Mais dans les heures qui suivent, elle revient incessamment pour mettre sa ligne à l’eau et tenter d’appâter des poissons.
Malgré mes dénonciations répétées, pourquoi Facebook continue-t-il de présenter ces annonces ? Le simple fait qu’ils soient de bons payeurs permet-il à ces pirates du web de naviguer impunément sur le web sans aucune morale ni aucune éthique ?
Facebook et autres plateformes, se nourrissant d’argent gagné de façon malhonnête et immorale, deviennent-elles complices sans scrupule ?
Pourquoi les gouvernements et les instances policières ne réussissent-elles pas à rétablir l’ordre dans ce pêle-mêle virtuel ?
Facebook est la propriété de son fondateur, Mark Zuckerberg. Est-ce qu’un propriétaire fondateur est imputable de son entreprise ? Et si on lui envoyait un avis de comparution pour complicité dans une opération d’usage de faux, de malversation et autres descriptions judiciaires pertinentes ?
Facebook est-elle au-dessus des lois ? Notre justice n’est-elle pas capable d’agir envers ce genre d’entreprise et de lui faire entendre raison ? Si, pour une action judiciaire simple et facile à prouver comme celle-là, on ne parvient pas à agir de façon socialement acceptable et adéquate… qu’allons-nous faire face aux possibilités de dérapage que nous confronterons avec l’intelligence artificielle ?
Facebook et les taxes
Lorsque vous achetez de la publicité sur Facebook, vous recevez une facture et on vous charge les taxes provinciales et fédérales. Lorsqu’une entreprise facture ainsi, elle doit inscrire ses numéros de taxes pour démontrer qu’elle est en règle avec nos gouvernements et que les taxes perçues se retrouveront bel et bien dans les coffres de l’État.
Facebook agit illégalement en percevant les taxes sans afficher ses numéros de taxes lui octroyant le droit de le faire.
En fouillant partout, j’ai trouvé un courriel afin de demander à Facebook de me faire parvenir leurs numéros de taxes et de les afficher sur les factures. Évidemment, j’attends encore leur réponse.
J’ai fait une plainte au ministère du Revenu du Québec, responsable de la perception des taxes, concernant les agissements de Facebook. Je n’ai pas eu de retour sur ma plainte.
Appel au boycottage
Et si on se prenait tous en main pour agir contre Facebook ? Les entreprises sont captives des investissements publicitaires qu’elles doivent faire sur Facebook pour rester en affaires. Mais les citoyens peuvent-ils boycotter Facebook pour communiquer autrement ? Les entreprises pourraient alors éliminer Facebook de leurs choix publicitaires pour revenir à d’autres moyens de communication, tels qu’investir dans des médias locaux et soutenir les journalistes à travers les régions.
Utopie ou prochain combat social ?
Demande d’action
Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que Marie-Claude Barette vient de déposer une demande d’action collective contre la maison mère Meta, propriétaire de Facebook. Félicitations à Mme Barette pour cette initiative. Nous sommes derrière vous dans ce combat. La question demeure cependant entière. Est-ce le rôle d’un citoyen de compenser l’inertie des gouvernements et des organismes touchant la protection du consommateur.
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