Le jeu compulsif chez les jeunes

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La perception des conséquences et des impacts du jeu compulsif pour un jeune est différente de celle d’un adulte. Avec moins de responsabilités familiales, on pourrait croire que le jeune est moins à risque.

Gabriel Alexandre Gosselin Dossier Gambling et jeu compulsif

Les adultes ont une sorte de patrimoine, explique une spécialiste en prévention pour le jeu chez les jeunes de l’Université McGill, Isabelle Martin. Leurs problèmes de jeu ont un impact sur leur conjoint ou leur conjointe, sur leurs enfants, et même sur leur famille élargie. Ils vont aussi pouvoir parier leur voiture, leur maison, ce qui peut avoir un plus gros impact sur une vie. Les jeunes n’ont pas ces responsabilités. Il se sentent moins à risque.

Cette insouciance qu’ils ont à l’égard du jeu ne rend les jeunes que plus vulnérables à développer une dépendance. Des études de l’Institut de la statistique du Québec le démontrent: il y a plus de joueurs pathologiques chez les jeunes (2,5 %) que chez les adultes (environ 1 %).

“C’est connu, les jeunes de 16-17 ans peuvent entrer dans les bars. Ils aiment spécialement les appareils de loterie vidéo”, donne en exemple Isabelle Martin, qui croit qu’une prévention est de mise auprès des jeunes, mais aussi chez les parents, qui ont grandi dans un univers de normalisation du jeu.

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