Dans le film québécois de 2003 La grande séduction, tous les habitants de Sainte-Marie-La-Mauderne, un petit village situé en Basse-Côte-Nord, accessible uniquement par les voies aériennes et maritimes, tentent de convaincre le docteur Christopher Lewis de Montréal, de s’y installer.
Ils ont besoin d’un médecin pour survivre en tant que village. Ils mettent son téléphone sur écoute et font semblant de partager ses goûts : le cricket, le jazz fusion et ses aliments préférés. À la fin du film, cette énorme tromperie est dévoilée ; mais le médecin recherché est tombé en amour, et reste dans le village tout-de-même.
Un village sans médecin, ou personnel infirmier, est un village maudit. Avec les problèmes d’accès aux soins de santé que nous éprouvons en tant que société, il existe des régions où La grande séduction serait plutôt un documentaire qu’une œuvre de fiction.
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