Salut à toute l’équipe du Café Graffiti.
Je suis une jeune femme, future entrepreneure de 28 ans. Je suis tombé sur votre site internet en écrivant mon plan d’affaire pour mon organisme communautaire.
Je demeure en Outaouais ! En voyant votre site et certains noms, des souvenirs de jeunesse me sont revenus. Native de l’Outaouais, jusqu’à l’âge de 14 ans… Ma mère m’oblige à partir aller vivre avec elle dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. En pleine crise existentielle. Rebelle intense, ado décrocheuse. Et que dire de son mariage avec son nouveau copain? Et moi qui étais enfant unique, je rencontre et on m’impose un demi-frère.
Entre un père toxicomane en Outaouais et une mère atteinte de problème de santé mentale dans Hochelaga-Maisonneuve, je commençais à devenir folle à me faire promener à gauche et à droite ! Je n’avais aucune base solide et personne vers qui me tourner !
À mon arrivée dans votre énorme ville de Montréal ,moi qui était plutôt du genre »PEACE AND LOVE » avec mes millions de livres où je passait des heures à écrire mes pensées et à faire de l’art-thérapie sans savoir ce que c’était. J’adorais. Ça m’empêchait de vouloir me faire du mal
et de battre les autres. Je me suis senti à part et différente toute ma vie. Encore plus dans une grande ville où je ne connaissait personne. Je me suis promené sur la rue Ontario. J’ai fugué quelques fois la nuit. J’ai rencontré des gens qui tagguait dans les souterrains des métros. Tout a commencé à ce moment.
Un jour, j’ai été au Café Graffiti et c’était super. J’ai discuté avec des gens qui ne m’ont jamais jugé. J’y suis retourné à quelques fois et je suis finalement repartie en Outaouais. J’ai écrit dans ma liste d’objectifs, qu’un jour, j’ouvrirais mon organisme afin d’aider les jeunes en utilisant l’art-thérapie qui m’avait aidé à passer au travers de mes moment les plus difficiles de ma vie avec mon copain artiste qui ferait des atelier graffiti…
Par la suite, j’ai vécu des moments atroces. Comme jamais je n’aurais pu m’imaginer. J’ai aussi eu la plus belle chose dans ma vie. À l’âge de 16 ans, une petite fille extraordinaire nommée Kathya. Pour elle, j’ai gardé espoir et toute ma vie j’allais foncer.
Ce matin, je réalise enfin mon rêve. Je devais répondre à une question de mon plan d’affaire : D’où me provenait ma motivation pour ce projet? Le tout a commencé au Café Graffiti et je vous en remercie!!! Ce sont vos artistes qui m’ont donné la flamme. Je veux monter aujourd’hui un projet similaire pour les jeunes de l’Outaouais.
Dans le communautaire, parfois on ne voit pas concrètement le travail accompli. Sachez que vous avez aidé une jeune femme qui veut maintenant redonner au suivant et en aider d’autres. Un gros merci encore