Le 7 avril dernier avait lieu une table ronde sur l’itinérance organisée par Reflet de Société. Voici quelques faits saillants de l’événement.
Un texte d’Alexandra Grenier et de Colin McGregor
Étaient présents à la table ronde :
Benoît Leblanc, directeur fondateur de l’organisme Itinérance Zéro Gatineau. Il a lancé l’organisme en 2013 pour aider les personnes itinérantes de Gatineau à trouver refuge et nourriture. L’organisme sert plus de 4780 repas gratuits par mois et fait également du travail de rue de soir et de nuit.
David Lebœuf de Transit Sept-Îles, qui a déjà été lui-même en situation d’itinérance et qui travaille maintenant auprès des personnes marginalisées de la Côte-Nord depuis 2013. Il a auparavant été éducateur spécialisé. En plus d’offrir de l’hébergement, Transit Sept-Îles offre aussi un volet de réinsertion sociale ainsi qu’un volet d’aide alimentaire et un suivi post-hébergement.
Alain Bernier, organisateur communautaire du Réseau solidarité itinérance du Québec (RSIQ), un organisme qui existe depuis 1998 et qui représente plus de 300 groupes communautaires qui luttent contre l’itinérance à travers la province.
Portrait de l’itinérance au Québec
Chaque région a son lot de problématiques qui causent l’itinérance. Les trois panélistes se sont toutefois accordés pour dire que la crise du logement était l’une des causes les plus importantes. « À Sept-Îles, c’est en bas de 1% des loyers qui est disponible et ils sont très dispendieux. Il n’y a pas vraiment d’itinérance chronique. Les gens sont presque forcés à l’itinérance par manque de loyers », raconte David Leboeuf.
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