Autonomie avec un grand A 

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Un texte de Raymond Viger | Dossier Environnement et Politique

Valérie Plante, la mairesse de Montréal, tente de chasser les automobiles du centre-ville de Montréal.

Arrêtons de n’avoir qu’une vision court terme de notre environnement.

Ce ne sont pas les véhicules qu’il faut éliminer du centre-ville; ce sont les chauffeurs!

Pour ce faire, il faut investir sur les automobiles autonomes. C’est-à-dire un véhicule 100% électrique et capable de nous conduire, sans aucun conducteur. Interreliés à une centrale, tous les véhicules communiquent entre eux pour une meilleure planification de la circulation.

Il y a beaucoup d’avantages à utiliser des automobiles autonomes. Pour n’en nommer que quelques-uns :

–          Diminution des accidents, des blessés et des décès;

–          Diminution de notre dépendance énergétique envers le pétrole;

–          Diminution de la pollution des véhicules à essence;

–          Permettre une plus grande autonomie des personnes âgées ou handicapées;

–          Diminution des dépenses des familles envers les moyens de transport;

–          Plus besoin d’avoir 2 véhicules par famille;

–          Flexibilité du choix du véhicule en fonction de nos besoins réels;

–          Facilité de covoiturage;

–          Diminution des bouchons de circulation;

–          Facilité pour trouver le meilleur chemin;

J’aime bien rappeler qu’en 1963, John F. Kennedy, en pleine course spatiale contre les Russes, avait exigé de son pays d’être capable d’envoyer des hommes sur la lune et de les ramener avant la prochaine décennie.

En seulement six années, les États-Unis ont relevé le défi avec brio. En juillet 1969, Neil Armstrong et Edwin Aldrin, à bord d’Apollo 11, ont réussi l’exploit.

Aujourd’hui, un demi-siècle plus tard, avec une technologie plus avancée, ne sommes-nous pas capables de relever notre défi : rendre les gens autonomes et diminuer la pollution. Le tout dans un objectif d’une société plus saine et plus équitable?

Certains diront qu’ils ne veulent pas acheter une voiture autonome qui pourrait coûter cher. L’idée est de ne plus posséder de voiture. Un service similaire à Communauto nous envoie un véhicule lorsque requis. Nous ne payons que pour le voyage réalisé. Quand le transport est terminé, le véhicule est redirigé vers un autre client. Fini les déplacements dans le centre-ville et d’y laisser son véhicule prendre de l’espace inutile. Les voitures autonomes sont en constants mouvements.

Économie nouvelle 

Parlons finance maintenant. Les familles n’ont plus besoin d’investir dans un ou deux véhicules. Elles viennent d’épargner des dépenses très onéreuses dans leur budget.

Les entreprises et les municipalités viennent d’épargner une somme considérable sur les salaires de leurs conducteurs. Métro, autobus, camion de livraison… tout le transport devient autonome et sans conducteur!

Les corps policiers auront moins de travail à faire pour arrêter les chauffards qui ont une conduite dangereuse. Les voitures autonomes respecteront les limites établies.

Imaginez-vous dans un véhicule autonome pendant votre voyage au boulot. Vous pouvez travailler pour prendre de l’avance. Vous reposer et ne pas vous stresser avec le trafic. Si vous êtes avec votre famille, vous pouvez planifier vos prochaines vacances et faire des recherches avec les vôtres…

Crash politique 

Valérie Plante en voulant faire d’un centre-ville piétonnier et réservé aux cyclistes fait une grave erreur. Elle oublie que tous les citoyens ne peuvent pas se véhiculer en vélo ou à pied. L’île de Montréal a 50 kilomètres de long sur 16 kilomètres de largeur.

Parfois il pleut ou encore il y a de la neige ou du verglas. Et on va se promener en vélo ou faire tout ça à pied!!! Soyons réalistes et travaillons un plan qui peut être mis en application rapidement et qui sera efficace.

Les automobiles autonomes existent déjà. Elles se promènent dans plusieurs grandes villes pour démontrer, hors de doute, que le projet est viable.

Elles ont des millions de kilomètres parcourus pour démontrer leur fiabilité. La seule barrière qu’il nous reste à relever :

–          La peur du citoyen dans un système de transport dont il ne contrôle pas toutes les manœuvres;

–          La dépendance des conducteurs envers le besoin de conduire un véhicule, trop souvent d’une façon téméraire et imprudente.

–          Et pire de tout, le manque de confiance des politiciens en cette nouvelle technologie qui pourra changer notre mode de transport en ville.


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Raymond Viger
Raymond Vigerhttps://raymondviger.wordpress.com/
Raymond Viger. Rédacteur en chef du magazine d'information et de sensibilisation Reflet de Société, édité par le groupe communautaire Le Journal de la Rue. Écrivain, journaliste et intervenant. raymondviger.wordpress.com www.refletdesociete.com www.cafegraffiti.net www.editionstnt.com www.survivre.social Courriel: raymondviger@hotmail.com

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