Par Colin McGregor | Dossier Économie
« Certaines personnes ont faim tous les jours, elles sont suicidaires, et elles viennent nous voir. C’est le lot communautaire… »
Marie-Christine, intervenante à l’OPDS (Organisation populaire des droits sociaux, dans Hochelaga-Maisonneuve), parle des cas les plus désespérés qu’elle rencontre. Ceux qui ont été refusés pour l’assurance-chômage ainsi que l’aide sociale. Ou, autre cas très commun, ceux qui ont fait des demandes pour l’aide sociale et qui littéralement crèvent de faim en attendant une réponse.
« Ils sont censés vous répondre pour l’aide sociale en 10 jours, observe-t-elle. Mais sur le terrain ça prend 45 jours. » Souvent le monde fait une demande pour l’aide sociale avec quelques dollars de plus du seuil de 887 $ maximum permis dans leurs économies et dans leurs poches. Ils sont ramenés jusqu’au mois suivant, sans argent – et souvent sans espoir.
Dans ces cas-là, tu as un recours. Et ça s’appelle une Demande au pouvoir discrétionnaire de la ministre, axée sur la base du dénuement total.
Les réformes récentes à l’aide sociale n’ont pas changé les maximums d’argent qu’on peut avoir pour se qualifier à recevoir un chèque. Mais avec la demande au pouvoir discrétionnaire du ministre, « ils sont obligés de répondre très vite », explique Marie-Christine.
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