Par Raymond Viger | Dossier Hip-hop et Rap
Pourquoi attendre la mort d’une personne pour mettre au grand jour son parcours, ses réalisations, lui dire que nous l’aimons et l’apprécions ?
Dali Girard avait 14 ans quand il a commencé à fréquenter le Café Graffiti. Un cancer fulgurant l’a emporté à l’âge de 37 ans. Seulement quelques semaines entre le diagnostic et son décès. Un temps trop court pour que ses proches se préparent à cette inévitable fin.
La communauté hip-hop et celle de la musique électronique sont sous le choc. Plusieurs mémoriaux dans divers lieux ont été organisés.
Reflet de Société avait déjà publié trois entrevues avec Dali. Colin McGregor en avait préparé une autre que nous nous apprêtions à mettre sous presse.
Nous ne pouvions nous limiter à ne publier que sa dernière entrevue. Nous avons décidé de reprendre les trois premières entrevues publiées il y a une dizaine d’années, ainsi que celle réalisée quelque temps avant son décès. Pour compléter le tout, une entrevue avec son père, Richard Boivin, suivie des commentaires et messages de la communauté artistique. Sans Pression nous a même fait parvenir un poème qu’il a écrit pour Dali.
Des commentaires et des messages des gens qui ont côtoyé Dali ont été plus que nombreux. Nous n’avons pas pu tous les publier tellement nous avons été inondés.
Nous espérons que ce souvenir d’un numéro spécial aidera la communauté artistique à amorcer son deuil.
Dali a laissé sa marque dans la culture hip-hop. Avec son départ prématuré et rapide, il nous laisse un enseignement qu’il ne faut pas négliger. Il ne faut pas attendre pour dire à nos proches que nous les aimons, pour souligner les bons coups et l’importance qu’ils ont dans nos vies, et pour remercier nos collègues avec qui nous travaillons.
Si une personne proche de nous meurt aujourd’hui, quelle aura été la dernière chose que nous lui aurons dite ?
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